top of page

Maisons à cancer : études de cas et redécouverte de la géobiologie

  • Photo du rédacteur: christophe andre
    christophe andre
  • 18 avr. 2024
  • 4 min de lecture

Dernière mise à jour : 11 oct. 2024

Résumé

Les "maisons à cancer" désignent des habitations situées sur des zones à fortes radiations géomagnétiques, liées à des maladies graves comme le cancer. Pionnier en la matière, Dr Gustav von Pohl a mené des études dans les années 1920, démontrant un lien entre courants telluriques et santé. Les réseaux Hartmann et Curry ont ensuite renforcé l'idée que certaines intersections énergétiques pourraient être nocives. Aujourd'hui, la géobiologie influence l'architecture, visant à créer des espaces de vie plus sains en respectant les énergies terrestres.


Maisons à cancer : Quand l’énergie terrestre affecte la santé

La géobiologie, une discipline qui explore l’influence de l’environnement terrestre sur les êtres vivants, a révélé au XXe siècle des phénomènes troublants : les "maisons à cancer", des lieux où les habitants semblaient être plus exposés aux maladies graves. Ces découvertes ont transformé notre compréhension de l'impact des radiations géomagnétiques sur la santé humaine, offrant une nouvelle perspective sur la manière dont nous concevons et vivons nos espaces de vie.

Les premières découvertes : le cas de Vilsbiburg et le Dr Gustav von Pohl

En 1929, à Vilsbiburg en Allemagne, le Dr Gustav von Pohl a entrepris d’enquêter sur une mystérieuse concentration de maladies graves, notamment de cancers, dans certaines habitations. Grâce à une série de mesures des radiations géomagnétiques, von Pohl a découvert que les maisons touchées se situaient au-dessus de zones d’intenses radiations telluriques. Il a émis l'hypothèse que ces "courants telluriques", des flux d’énergie invisibles provenant du sol, jouaient un rôle dans l'apparition de ces maladies. Cette théorie, bien que controversée à l’époque, a marqué le début d'une nouvelle ère dans l'étude de la relation entre santé et environnement.

Les réseaux Hartmann et Curry : les énergies invisibles sous nos pieds

Les Drs Ernst Hartmann et Manfred Curry ont poursuivi ces recherches, établissant des modèles de réseaux énergétiques géobiologiques qui parcourent la Terre. Ces réseaux, appelés respectivement réseaux Hartmann et réseau Curry, sont constitués de lignes énergétiques invisibles qui se croisent en certains points précis. Ce sont ces intersections, en particulier celles qui se superposent aux courants telluriques de von Pohl, qui sont associées à un risque accru de troubles de santé. Hartmann et Curry ont démontré que ces croisements énergétiques peuvent créer des zones géopathogènes, des espaces où l’exposition prolongée à ces radiations pourrait favoriser des maladies comme le cancer.

Sensibilisation : le rôle des auteurs et de la littérature en géobiologie

Des écrivains comme Roger de Lafforest et Jacques La Maya ont contribué à populariser ces découvertes en géobiologie. Dans son livre Ces maisons qui tuent, de Lafforest a illustré comment des maladies pouvaient être liées à l’emplacement des habitations et comment déménager ou modifier l’agencement des maisons pouvait améliorer la santé des résidents. Ces ouvrages ont permis de sensibiliser le public à l’importance de la géobiologie et d'encourager des approches plus attentives à l'environnement lors de la construction de maisons.

Applications modernes : une architecture au service de la santé

Aujourd'hui, les principes de la géobiologie influencent de plus en plus les pratiques en architecture et en urbanisme. Avant de construire, les professionnels sont de plus en plus conscients de l'importance d'évaluer les terrains du point de vue de leurs radiations énergétiques. En collaboration avec des géobiologues, ils identifient les zones à éviter, favorisant ainsi des emplacements qui minimisent l'impact des perturbations géobiologiques sur les futurs habitants. Cela permet de créer des espaces de vie plus sains, en harmonie avec les forces naturelles de la Terre.

Vers une approche globale de l’habitat

La reconnaissance des "maisons à cancer" et les découvertes des réseaux géopathogènes ont permis d’éclairer une réalité souvent ignorée : notre santé est profondément influencée par l’environnement dans lequel nous vivons. Grâce aux pionniers de la géobiologie, tels que von Pohl, Hartmann et Curry, ainsi qu'aux recherches actuelles, nous possédons désormais les outils pour comprendre et harmoniser nos habitats. Ces découvertes nous encouragent à concevoir des espaces de vie conscients, respectant les énergies de la Terre pour protéger notre bien-être.

Conclusion : L’avenir de la géobiologie et de l’architecture consciente

Le concept des "maisons à cancer" a montré que les énergies invisibles de la Terre ne sont pas à négliger. Grâce aux avancées de la géobiologie, il est possible de bâtir des maisons qui non seulement protègent, mais favorisent activement la santé de leurs habitants. Ces pratiques nous guident vers une architecture consciente, en lien avec les forces naturelles qui nous entourent, et ouvrent la voie à une nouvelle manière d'habiter le monde, en harmonie avec la Terre.

Bibliographie

  • Curry, M. (1976). Die Gitternetze der Erde, Lehrmeister des Pendels und der Wünschelrute. Munich: Curry Publications.

  • De Lafforest, R. (1972). Ces Maisons qui tuent. Paris: Éditions Robert Laffont.

  • De Luzan, A. (2022). Votre santé en lieu sûr grâce à la géobiologie. Le Courrier du livre.

  • Endröss, R. (1990). Le rayonnement de la terre et son influence sur la vie. Nice: Éditions Ambre.

  • Hartmann, E. (1989). Krankheit als Standortproblem. Heidelberg: Haug International.

  • La Maya, J. (2015). Médecine de l'habitat. Escalquens: Editions Dangles.

  • Olifirenko, B. (2015). Histoire et Fondements de la Géobiologie. Paris: Éditions Mosaïques.

  • Pohl, G. V. (1932). Erdstrahlen als Krankheits- und Krebserreger.

ree

Commentaires


© 2025 par Christophe André. Créé avec Wix.com

bottom of page